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Review - Vision de Piaget de la montre de sport-luxe, le chronographe Polo S

Lorsque la Piaget Polo S Chronograph (et l'heure et la date également) a été dévoilée l'an dernier à New York , la réponse a été pour le moins divisive. Beaucoup pensaient qu'il rendait un hommage trop proche à certaines autres montres de sport en acier emblématiques, tandis que d'autres se félicitaient de cette décision audacieuse de Piaget d'offrir des modèles plus accessibles. Maintenant, plus d'un an plus tard, la poussière s'est un peu calmée et (probablement) les émotions ne vont pas si haut, ce qui en fait le moment idéal pour un examen pratique de la Piaget Polo S Chronograph en acier. Je dois admettre que , quand j'ai vu les photos de presse du Polo S et la Polo S Chronograph dernière y oreille , je ne suis pas particulièrement impressionné. Bien que certainement un grand pas pour Piaget en matière de design, les montres semblaient tomber à court de la marque, d'autant plus que le battage médiatique accompagnant était de diriger plutôt que de suivre. Cela dit, je pense qu'à l'époque, il était difficile de se faire une opinion impartiale, surtout compte tenu du flot ininterrompu de commentaires critiques sur les réseaux sociaux et les forums de surveillance, avec des phrases comme «imitateur» et «paresseux». et nous devons admettre que nous avons aussi joué à ce jeu ... )

Alors, quand l'occasion s'est présentée de se familiariser avec le chronographe Polo S, j'ai essayé de le faire avec un esprit ouvert et pour être honnête, j'ai été surpris de ce que j'ai découvert. Peut-être pas l'amour à première vue, mais des sentiments agréables ont commencé à émerger après un certain temps (au poignet).

La première chose à noter à propos de la Polo S Chronograph est que, pour moi, au moins , elle est très confortable au poignet et semble porter un peu plus petit que sa taille de boîtier de 42mm. Il est commercialisé comme une montre de sport de luxe, dans la même veine que certains des modèles concurrents auxquels il a été comparé, et dans une certaine mesure, je pense que Piaget a réussi. Le boîtier est bien fait et robuste, mélangeant une lunette ronde avec un cadran en forme de coussin, et possède les surfaces de différenciation obligatoires qui font clairement partie du concept de «montre de sport-luxe».

Pour moi, le design est plus évocateur des montres de la collection Emperador que de l' ancien Polo Piaget sur lequel le modèle est censé être basé, mais ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. Au moins, il y a une lignée claire avec certaines des créations précédentes de Piaget. La finition alterne entre une lunette brossée et des surfaces polies, ce qui est exactement ce que vous attendez d'une montre de sport de luxe en acier. Là où les choses m'intéressent vraiment, c'est le cadran. Le bleu est absolument magnifique et quand il attrape la lumière, vous ne pouvez pas m'empêcher de regarder. C'est aussi probablement l'élément de design le plus litigieux de la montre car il ressemble absolument au Patek Philippe Nautilus (en particulier les versions 40ème anniversaire) , et pas de façon subtile du tout. Que cela vous dérange ou non est une question d'opinion personnelle. Ce que je peux dire, c'est que le cadran est propre et facile à lire, avec beaucoup de contraste. De plus, il donne à la montre une forte présence sur le poignet. Certes, un cadran bleu va toujours attirer plus d'attention mais j'imagine que le cadran en argent aurait aussi l'air bien au poignet.

L'heure est indiquée au centre, tandis que la date est affichée à travers une fenêtre de date à 6 heures sur un disque blanc contrastant (ce que j'aime vraiment dans ce cas). Il y a deux sous-cadrans à 9 heures et 3 heures horloge, abritant le compteur de 12 heures et le compteur de 30 minutes respectivement, tandis que les secondes du chronographe sont indiquées au centre. Il n'y a pas de petite seconde, ce qui me dérangerait plus que je ne le pensais. En réalité, après les premiers coups d'œil au cadran, je n'ai même pas remarqué son absence. Encore une fois, cependant, c'est une question de préférence personnelle. À l'intérieur du chronographe Piaget Polo S se trouve le calibre 1160P, visible à travers le fond saphir. Dérivé du mouvement Piaget 880P, ce chronographe automatique bi-compax est actionné par une roue à colonnes et un embrayage vertical ( le combo best-in-town ), et est livré complet avec double barillet pour une réserve de marche de 50 heures. Fonctionnellement, il se sent bien, avec les poussoirs de chronographe fonctionnant très bien. La finition comprend des rayures circulaires de Genève, des vis bleuies, des biseaux polis et un rotor noirci avec l'emblème Piaget gravé. Comme vous pouvez le voir sur les photos, ce n'est pas un mouvement très décoré, mais ceci est en ligne avec la stratégie de Piaget d'offrir un modèle d'entrée de gamme. Dans l'ensemble, cependant, il s'agit d'un joli mouvement en interne d'une manufacture notable, donc pas de vraies plaintes là-bas. Où je me suis senti un peu déçu cependant, était avec le bracelet. Cela semble être un problème commun que j'ai lu ailleurs et je dois dire que je suis d'accord. Ce n'est pas qu'il y a quelque chose qui ne va pas en soi, c'est comme si la qualité n'était pas la même que dans le cas et que la taille du boîtier était un peu trop étroite - et les broches pour ajuster la longueur du bracelet ne le sont pas pair avec le prix requis . D'une part, je pense qu'un bon bracelet est critique pour une montre de sport en acier de luxe mais d'autre part, si Piaget choisit de l'offrir sur un bracelet en caoutchouc ou un bracelet en cuir ( comme le plus récent Piaget Polo S Black ADLC / Rubber ), alors sans doute cela devient moins un problème. Cependant, j'aimerais voir un bracelet amélioré de Piaget si je suis honnête.